Vie de David Hockney

2018
davidhockney

Prix Anaïs Nin 2018

Résumé

Venu d’un milieu modeste, habité dès l’enfance par la passion du dessin, David Hockney apprend rapidement à composer avec son excentricité naturelle et son homosexualité pour imposer à la fois son style (figuratif dans une époque résolument abstraite) et sa manière de vivre (hédoniste dans un milieu plutôt puritain).  La découverte des États-Unis quand il a vingt-quatre ans révolutionne sa vie. Il obtient une reconnaissance internationale en devenant le peintre de la Californie.

Au lieu de se laisser emprisonner par son succès, Hockney se lance dans de nouvelles explorations qui interrogent les lois de la perspective et utilisent toutes les techniques que l’époque met à sa disposition. Rien n’entame son désir de liberté et sa joie d’être au monde : ni les chagrins amoureux, ni la mort de ses meilleurs amis du cancer, ni les deuils nombreux dans les années sida, ni les conflits avec les milieux de l’art, ni la surdité précoce, facteur de solitude… Toujours en mouvement entre la Californie et l’Angleterre natale, il ne cesse de se renouveler, passant de l’huile à l’aquarelle et au fusain puis à l’informatique pour créer des tableaux gigantesques. Les années de vieillesse, marquées par l’accès à une sérénité contemplative devant les paysages d’Angleterre minutieusement observés, aboutissent à des œuvres qui ne perdent rien, paradoxalement, de l’intensité d’autrefois.

Vie de David Hockney restitue la cohérence de ce trajet depuis l’excitation des années 60 et 70 avec leurs piscines turquoise et leurs corps resplendissants, jusqu’aux tremblements sombres de l’après 11 septembre, période du déclin physique et des drames familiaux rachetés par l’émerveillement humble devant le miracle de la nature.

Présentation dans le livret Gallimard

Vie de David Hockney de Catherine Cusset, entretien

Critiques & Presse

“Un roman d’intuition où il est autant question d’art que d’amour et d’amitié.”
Véronique Rossignol, “Les quatre saisons de David Hockney,”
Livre-Hebdo, 24 novembre 2017

“Catherine Cusset signe un roman passionnant à la lisière du conte.” Vincent Jaury, Transfuges, Janvier 2018

“Catherine Cusset est aussi habile que son modèle. Elle fait vivre son cher David avec une sensibilité féconde. Elle brosse le portrait d’un ami qu’elle n’a jamais rencontré. Voilà un très beau portrait que l’on peut accrocher dans sa bibliothèque.” Bernard Géniès, Le Nouvel Observateur, 11 janvier 2018

“Vie de David Hockney est un livre d’admiration pour un artiste extrêmement libre. C’est aussi un grand texte d’une belle sensibilité.” Serge Bressan, Le Quotidien (Luxembourg), 12 janvier 2018

“Catherine Cusset écrit sec. Hockney peint sans fards, très cru. Ces tableaux, l’écrivain les fait revivre comme par magie sous nos yeux. Un hymne à la vie célébree par le peintre et prolongé par Catherine Cusset.” Isabelle Spaak, Le Figaro littéraire, 18 janvier 2018

“Écrire la biographie d’un artiste contemporain sans le rencontrer nécessite un certain culot. Pas de quoi faire reculer Catherine Cusset. Forcément, elle parle aussi d’elle-même dans ce portrait avec modèle vivant. Une Madame Bovary version californienne.” Pierre de Gasquet, Les Échos, 19 janvier 2018.

Puissant récrit sur l’artiste, ce roman brille par une liberté de ton à la mesure de celui dont il est question. Un formidable voyage au pays de la création.” Jean-Rémi Barland, La Provence, 21 janvier 2018

“Le portrait lumineux d’un homme de désirs, extraordinairement vivant. Écrit avec une fluidité fantastique, Vie de David Hockney impressionne par l’élan qu’on y sent. Catherine Cusset raconte avec jubilation comment la création ne naît pas du manque mais de la plénitude.” Olivia de Lamberterie, Elle, 26 janvier 2018

“Le livre de Catherine Cusset nous présente David Hockney en pleine lumière, au fil d’une narration sans chichi, qui dévoile un créateur libre, à l’écart des modes et des étiquettes, accomplissant une oeuvre spontanée, variée et reconnue.” Benjamin Chaix, La tribune de Genève, 27 janvier 2018

“Catherine Cusset rend magnifiquement hommage à l’artiste, revisitant au passage un demi-siècle d’histoire de l’art et décrivant les amours, les trahisons du corps, et les deuils de cet homme.” Baptiste LIger, Lire, février 2018. 

“L’écriture à la pointe sèche, les phrases courtes dépouillées d’adjectifs, l’alacrité du rythme collent parfaitement à la vivacité de Hockney. Un hymne à la liberté du créateur qui, sans se soucier des critiques, trace sa voie singulière.” Sabine Guignoux, La Croix, 1er février 2018

“Catherine Cusset n’est pas la biographe du peintre David Hockney mais sa narratrice, ce qui autorise bien plus de liberté, et l’approche d’une vérité peut-être plus profonde.” Victoire de Oliveira, La Vie, 1er février 2018

“Cusset entre en empathie totale avec son sujet. Elle vit avec lui les chagrins d’amour qui le déchirent. Elle devient le prolongement même de son pinceau. Saluons le travail de Catherine Cusset qui, après d’importantes recherches de documentation, a su donner vie à l’oeuvre unique de ce peintre. Avec ce style dont elle ne se départ pas, sec et incisif à la fois.” Valérie Trierweiler, Paris-Match, 8 février 2018

“Son récit, limpide et lumineux, rend justice à ce qu’elle admire tant chez Hockney, sa liberté totale. Se dessine le portrait d’un homme, travailleur infatigable, ayant choisi le plaisir pour unique boussole. Réjouissant.” Émilie Grangeray, Le Monde, 9 février 2018

“De ses phrases sèches et brèves, comme jetées au couteau, Catherine Cusset écrit David Hockney (80 ans) avec ses mots, comme lui peint ses amis, amants, parents avec ses couleurs. Elle raconte superbement le rapport fusionnel, amoureux, passionné de l’homme à sa peinture. Sa quête du mouvement de la toile, de sa vie même. Et elle murmure, entre les phrases, les contours et les traits, ce qu’être artiste implique et signifie.” Fabienne Pascaud, Télérama, 24 février 2018

“Un pari littéraire gagné, vibrant des “Correspondances” magnifiées par Baudelaire.” Serge Koster, La Quinzaine littéraire, 1er mars 2018